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Nicolas Bruche — Marre de toi

Marre de toi

Date de sortie : dimanche 27 février 2000.

Ces morceaux ont été composés vers l’âge de 16 ans, en 1994, au temps du lycée et du groupe « Z’Ohms ». Malgré les remaniements, les tendances musicales de l’époque y reflètent particulièrement.

Pour obtenir une copie numérique de cet album, envoyez-moi un message à <nbruche@riseup.net>. Vous êtes autorisés à copier cet album et à le distribuer, tant que l’utilisation n’est pas commerciale, sous condition d’indiquer les auteurs et de respecter la licence.

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Crédits

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Textes

1. Marre de toi

(Nicolas Bruche) 2:39

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*Allô ?*
Salut chérie, ça fait longtemps qu’tu m’appelles plus
*Ouais, c’est vrai*
Moi j’peux pas, j’ai pommé ton numéro
*Ah ouais ?*
Ce soir, on aurait pu sortir mais c’est fichu
*Pourquoi ?*
Ou alors danser le disco rétro
*Ouais, pas mal, pas mal, ouais*

Cette semaine, chui resté chez une super copine
*Quoi ?*
Elle est vraiment canon, tu d’vrais la voir
*Ça m’étonnerait ça*
Putain, j’te jure, elle fait vachement bien la mousseline
*Pas aussi bien qu’moi*
Et j’aime bien quand elle enlève son peignoir
*Putain connard*

Tu sais, j’vais t’dire, j’commence à en avoir marre de toi
*Pourquoi ?*
Tu m’verras plus jusqu’à la fin du mois
*Ouais, tant mieux, ouais*

Dis-moi, qu’est-ce qui t’arrive ?
*Nan rien, rien*
Je sais qu’t’es vachement jalouse
*Ouais non*
Mais bon, qu’est-ce qui t’arrive ?
*Rien j’t’ai dit*
Heureusement qu’j’en ai pas douze
*Ouais, heureusement ouais*

Ensuite, la connaissance s’attarde dans la nuit
*Quoi ?*
J’étais sûr que j’allais enfin conclure
*Pu-tain*
Pour finir, cela s’est terminé dans le lit
*Enfoiré*
Manque de pot, on m’a piqué ma voiture
*Bien fait, ça*

Tu sais, j’vais t’dire, j’commence à avoir pitié pour toi
*T’as honte de moi ?*
Attends au moins qu’ça soit la fin du r’pas
*Tu m’commandes pas là*

Tu sais, j’vais t’dire, j’commence à en avoir marre de toi
*Ouais c’est ça, ouais*
Tu m’verras plus jusqu’à la fin du mois
*Ouais ben, bon débarras*

Dis-moi, qu’est-ce qui t’arrive ?
*J’t’ai rien dit, moi*
Je sais qu’t’es vachement jalouse
*Ouais, c’est ça, ouais*
Mais bon, qu’est-ce qui t’arrive ?
*Rien du tout*
Heureusement qu’j’en ai pas douze
*Ouais, treize ou quatorze aussi*

*Putain, l’enfoiré*
*Bien fait pour sa gueule à c’connard*
*Y s’croit tout permis c’con là*
*J’vais t’l’envoyer chier moi, tu vas voir*
*Ça va pas traîner*

Dis-moi, qu’est-ce qui t’arrive ?
*Attends, attends, attends, tu vas voir*
Je sais qu’t’es vachement jalouse
*Attends un peu*
Mais bon, qu’est-ce qui t’arrive ?
*Raccroche pas, hein ?*
Heureusement qu’j’en ai pas douze
*Ouais c’est bon, tu m’entends là ?*
*Allô ?*
*Allô ?*
*Y’a p’us personne là ?*
*Putain, il a raccroché c’con là*
*Enfoiré*

2. Une vie de con

(Nicolas Bruche) 5:42

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La vie est mal foutue
Tout l’monde est dans la rue
Le vent souffle trop fort
Laissant traîner mes remords

La vie est un calvaire
Pour tous ceux qui espèrent
Que cela va changer
Mais moi, ça m’étonnerait
Que demain la guerre puisse s’arrêter

La vie est si belle qu’on en oublie les ennuis
Je pense qu’on devrait se rappeler
De toutes ces filles qu’on a tant aimées
La vie est si con qu’on en perd les amis
Je pense qu’on devrait se rattacher
À tous ces potes qu’on a tant roulés

La vie est trop cruelle
L’amour se prend une pelle
La guerre double la paix
Tout en me faisant rêver
À ces fêtes qui rendent la vie si gaie

La vie est si belle qu’on en oublie les ennuis
Je pense qu’on devrait se rappeler
De toutes ces filles qu’on a tant aimées
La vie est tellement courte qu’il faut se dépêcher
De payer les impôts avant d’se faire piquer
Mais j’pense pas qu’ça puisse m’arriver

Il s’appelle Laurent. Il a la hargne d’un bœuf et la force d’un ours.
Seul sur le désert, il a chaud, il a soif, il sent bon le sable chaud,
et il sait pertinemment qu’il n’ira jamais au bout de sa mission. Mais
peu importe ! Il donne tout. Son courage, sa patience lui valent
d’être un être hors pair, c’est à dire hors du commun. Soudain, hô
surprise ! Un lion se dresse devant lui…

Si seulement la réalité
Pouvait s’arrêter
Je crois que le rêve
Pourrait être un vœu

La vie est tellement con que maintenant on paye tout
Une société de cons a pris tous nos sous
Il serait p’têt’ tant d’la changer

Je pense que cela peut arriver

Come on…
Hey, yeh, come on, baby…

Je pense que cela peut arriver

La vie est si belle qu’on en oublie les ennuis
Je pense qu’on devrait se rappeler
De toutes ces filles qu’on a tant aimées
La vie est si con qu’on en perd les amis
Je pense qu’on devrait se rattacher
À tous ces potes qu’on a tant roulés

Je pense que cela peut arriver
Oui, il est vrai

4. Espérance

(Nicolas Bruche) 7:47

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La mer en délire
Ce soir, il faut rire
Mais toi, tu te tires
Mon cœur se déchire

Ne laisse pas celle-ci
Te pourrir la vie
Mais avec des si
On n’a pas fini
D’espérer
Que demain c’est la paix

J’aperçois Lola
Elle doit avoir froid
La guerre me laisse là
Toujours en émoi

Et toi, tu reviens
Prenant mon destin
Mais y s’passe rien
Écoutez-moi enfin
Espérez
Que demain c’est la paix

5. Variations en mi mineur

(Nicolas Bruche) 2:11

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La la la la la…

7. The “sidee”

(Nicolas Bruche) 6:05

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Et, si on essayait d’l’appeler, heu… elle est p’têt en standby. BIP.
Non rien, c’est un code, huh huh huh huh. BIP. Huh huh, quand y
changeront d’couleur, tu me l’diras. BIP. C’est pour ça qu’j’disais :
quand y changeront d’couleur, tu me l’diras, huh. BIP. Heu, j’m’en
fous, là où je suis, y’a un… le sapin n’est pas terrible, par contre,
les petites loupiottes qui sont d’dans, ouais, j’aurais bien vu ça
chez moi quand même. BIP. C’est joli hein, ça… ça brille heu… ouais,
ça brille tout plein beaucoup. BIP. Elle vit Françoise ? BIP. Ben
ouais, t’inquiète pas, y’a pas de problème pour ça, hein. T’façon moi,
William, heu… j’peux toujours le joindre heu… j’dirais pas 24h sur 24,
mais la commission lui s’ra faite. BIP.

The “sidee”…

Voici l’histoire de celui qu’on surnomme : (The “sidee”). C’est un
charmant bonhomme. Il est venu au monde sous le nom de Daniel.
Aujourd’hui il s’appelle :

The “sidee”…

Dès sa plus jeune enfance, il causait soucis et anxiété à ses parents,
car le moindre petit bruit du genre « Tou…-Di… » le rendait infernal…

The “sidee”…

La suite ne s’est avérée guère mieux. Il s’est mis au tuning et est
devenu mécano. Aujourd’hui, on peut dire que c’est un membre actif de
la sous-couche. C’est dommage pour lui… et pour nous aussi.

The “sidee”…
Sayyyyyyye…

OK, ouais, non, mais… t’inquiète pas, sinon heu… ben j’lui dit heu…
carrément qu’y t’appelle. BIP.

8. Love you

(Nicolas Bruche) 6:01

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Love you, love you…

T’aurais pu attendre un peu
Espèce de p’tit morveux
Tu t’es envoyé les deux
Gâteaux au chocolat

Tu devais avoir très faim
Rappelle toi Séraphin
Que l’impatience c’est enfin
Une fin, la pire des choses

Maman disait très souvent
En vacances, c’est l’moment
Qu’il ne coûte rien d’essayer
La vérité si j’mens

Love you, love you…

J’espère que t’as pas eu mal
En faisant du cheval
La vie ne vaut d’être vé-
-cue mon amour, c’est vrai

Qu’il faut faire très attention
Avant de traverser
Regarder à gauche, à droite
Et surtout pas en l’air

Reste là, moi je m’en vais
Tu ferm’ras bien à clef
Si tu t’en vas toi aussi
Et bonjour à mémé

La la la la la la la…

11. Let’s go to the rock ’n roll (part III)

(Nicolas Bruche) 1:42

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Puis il prit le parti de partir et décida de lutter contre toute cette
sorte de choses. Sa hargne et son audace payèrent donc. Il fut reconnu
partout là où il allait. Alors réputé, son œuvre n’allait pas
s’arrêter là. Tout en évoluant dans son projet, il confectionna un
outil qui lui servit pour cultiver cette immensité de terre qui
s’étendait devant lui. Il acheva son devoir en ayant terminé son chef
d’œuvre qui fut proposé ensuite à tout un monde en émoi. La foule
s’agenouillait devant cette grandeur du monde. À sa mort, ce fut tout
un mythe, toute une génération, toute une mode qui s’effaça, retombant
ainsi dans la dérision totale. Il laissera un grand vide pour les
proches et moins proches en cette époque si formidable.

12. Rock haine rôle

(Nicolas Bruche) 2:15

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Ma vie ne ressemblerait pas à un vieux trou noir
Si tu n’étais pas partie chez lui tard dans le soir
Je crois que cette nuit je vais faire un super cauchemar

Maintenant je vais vivre et penser comme un vieux loubard-wa-wa-wa
Mais ma vie ne ressemblera jamais à un trou noir
Toi chérie, tu t’en fous, mais t’aurais pu m’dire au revoir