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Fistule vs. NBFI |
Date de sortie : lundi 7 juin 2021.
Et voici le dernier album de NBFI : une rétrospective inédite de leur parcours depuis l’an 2000 − 1. Vous allez être coiffés en mode brushing, surtout si vous vous faites couper chez « Coupe Tif’ » par « Herr Bruch’ ». À écouter de préférence sur votre lit de mort, méga-défoncé aux amphét’ et les doigts dans le nez…
Pour obtenir une copie numérique de cet album, envoyez-moi un message à <nbruche@riseup.net>. Vous êtes autorisés à copier cet album et à le distribuer, tant que l’utilisation n’est pas commerciale, sous condition d’indiquer les auteurs et de respecter la licence.
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**FI** On est là, on est arrivés, là. NBFI, on est là. Hein ? T’es là aussi, toi Nico ? **NB** Ouais, ouais, chui là, ouais, sss… dans la… dans la place ! Comme on dit. Tsélmec. **FI** Ouais, ouais, on est venus pour aider notre pote… face à… aux Philippines. Hein ? La Belgique vs. les Philippines. Avec mon pote Nicolas Bruche, là. Qu’est-ce t’en penses, Nico, toi là ? **NB** Sss… ouais c’est moi, Nicolas Bruche. Ouah, moi, j’en ai… pas grand chose à carrer, hein… comme… comme d’habitude, hein. Tu peux t’en douter. **FI** Bon, on va s’attaquer à Billy Crawford. **NB** Ouais, ouais. **FI** Il a fait du mal à notre pote David. **NB** Sss… ouais. **FI** Il l’a rendu tristounet le Dadounet. **NB** Hé hé hé hé… sss… **FI** C’qu’on va faire, c’est que… on va l’prendre… sss… Moi, j’vais essayer d’le prendre à revers. Après, j’pense que Nico… qu’est-ce tu penses, toi d’ça, Nico, là ? **NB** Ouais, ouais. Sss… nan, c’est pas mal, ouais, prendre à revers ! Moi, j’aurais bien tenté une clé d’bras. Tu sais, avec la tête retournée, là euh… comme t’avais fait avec euh… « Messe Basse ». Ouais. Ouais… **FI** Ouais. Et ensuite, j’pense qu’y va falloir que… tu vois, moi j… j’pense qu… j’pense quand même… **NB** Ouais ? **FI** Moi, j’vais lui bloquer les épaules. **NB** Ouais, ouais, pas mal, pas mal… **FI** Euh… toi, tu vas lui mettre un coup d’tête, mais par l’arrière. En traitre, quoi. **NB** Ouais, ouais, c’est ça ! **FI** En vicelard, hein ? **NB** Ouais, ouais. Ouais. **FI** Sss… en vicelard. **NB** Carrément. **FI** Ensuite, moi c’que j’vais faire, c’est qu’j’vais le… j’vais l… j’vais l’ceinturer. J’vais l’ceinturer, l’gros. **NB** Ouais, ouais… **FI** J’vais être obligé d’le ceinturer, pendant qu’toi tu le… sss… tu l’martyrises, quoi. Hein ? **NB** Ben… j’l’achève, quoi. D’façon euh… j’vais lui mettre un… gros coup d’tatane dans sa gueuuule… Hein ? Comme on dit. Sss… **FI** NBFI, on est pas des guignols, les mecs. **NB** Et non, et non. **FI** Vous croyez qu’on sort d’où, là ? Dis leur un peu Nico, d’où on sort… d’la… d’la, d’la… d’la Pun-ta. Heiiin ? **NB** Hein ? Sss… C’est, c’est… c’est pas compliqué hein… j’te l’donne en mille. On sort du trou du cul du monde, c’est à dire de… Falmignouuul ! **FI** C’est pas l’autre guignol de DJ Fistule qui va dire l’contraire, hein. **NB** Et non, et non. Et d’ailleurs euh… t’as des nouvelles de… Fistule ? Tu l’vois un peu en c’moment ? Parce que moi ç’fait un bail que j’l’ai pas vu, bon… **FI** NBFI. **NB** Sss… ouais. C’est nous. **FI** Ah… c’est plus qu’un comme bac. **NB** Et non. **FI** Dans les bacs ! **NB** Le re-tour du comme bac. **FI** Avec Nico mon… pote. **NB** Le fils du retour de ta mère en slip. **FI** Nicolas Bruche. **NB** Ouais… **FI** Débile mental… **NB** Sss… c’est ça ouais, c’est ça. **FI** Bon… allez… un p’tit clin d’œil quand même à not’ pote… sss… DJ Fistule. **NB** Et ouais. **FI** Parce que là, il est… il s’est bien énervé tout à l’heure contre… **NB** Sss… c’est vrai, c’est vrai. **FI** … contre les Angliches, là, ouais, ça va pas… Donc, là, maintenant, j’laisse la place à Nico, qui va clôturer c’morceau ! **NB** Sss… nan, mais j’voulais dire que j’étais vraiment content d’être venu, hein. Merci pour l’invit’, Faïcel. Et puis ben… écoute… j’vais t’dire… salut !
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**FI** Ouais, Faïcel aux platines. Faïcel Iboudghacen. Le nouveau rappeur qui va défier Jul’. Au niveau de… ben, de tout, quoi. Ss… j’vais vous poser un flow, attention, ça va être un flow fantastique. C’est pas un flow riant, c’est un flow… ha ! Un flow d’rappeur… Éjaculer sur la place Belcourt Y’a que des nounours qui se baladent Ouais ! Et ouaich Des gros nounours Un p’tit peu… marrons et beiges Et aussi, ils aiment chiller Et on chille En regardant Instagram Et ouais FesseBouc est là Pour nous sauver la vie De tous ces gens pourris De tout ce monde pourri Tout est pourri Moi chui un rappeur Et oui j’dis qu’c’est pourri Et ouais, si c’est pourri Il faut vraiment Essayer de changer le monde (x2) Et oui tu essayes de changer le monde En essayant d’rapper comme tu peux Avec les moyens du bord Équipé d’un Bescherelle Ouais Faïcel, vas-y… vas-y, balance, balance ton flow !… Balance ton flow-ha !… Allez… j’vais faire appel à DJ Fistule, parce qu’il est quand même un peu… un peu meilleur que moi, là l’gros ! Allez, DJ Fistule ! À toi… **DJ Fistule** Ouais… C’est comme ça la vie Avec DJ Fistule Et quand on va à Intermarché à Givet Et qu’on va acheter des moules Des moules-frites À ton avis, c’est pour quoi faire ? Hein ? Des moules-frites ? C’est pour s’en mettre plein les moustaches Les moustaches Tout l’monde en a, des moustaches !… Et oui, va !… Allez, hé hé hé hé !… **FI** Allez, Dédé ! À toi, Dédé… **Dédé** Oh oui, c’est moi, c’est Dédé Et j’aime bien rigoler Ha ha ha ha ! J’adore rigoler avec Faïcel Parce que c’est un mec très cool Et Sami Candy Qui est complètement alcoolisé Avec de la Rochefort 8° Il aime la Rochefort 8° Et le fromage de chèvre Et oui le fromage de chèvre Mais pas n’importe quel fromage de chèvre Celui d’Intermarché Vous croyez que à Intermarché On vend que d’la merde Et ben non Parce que Dédé, il aime bien acheter sa bière là-bas Et oui **FI** Allez, prochain invité, maintenant, on va appeler Nicolas Bruche… **NB** Rhh… hu… khh… beurh ! Ouais, ouais ! Ouais, salut Faïcel ! Ouais, ouais… ça va, ouais… bon. Euh… écoute, ouais euh… sympa ton morceau, là. Sympa, hein je… j’ai… j’ai écouté, là sur euh… Bandcamp, là. C’est… c’est vraiment sympa. Sss… euh… en revanche, là, tu… tu m’prends un peu d’court, en fait, parce que là je… j’découvre le morceau, là, j’ai même pas écouté l’début, en fait. Et là, je… j’arrive en plein milieu, pis tu m’demandes de parler, en fait… sss… Donc, ça va être un peu compliqué pour moi. Hein, tu m’prends un peu d’court. Donc heu… Ça la fout mal ! Hein, ça la fout mal ! Là c’est… ça va pas du tout. Tu t’fous d’ma gueule ? Tu t’fous d’ma gueule ? Bon. C’est euh… voilà. J’ai qu’ça à dire. Parce que bon, là euh… clairement, euh… tu prends les gen… les gens pour des cons. Ha… bah… c’est ça, bah… j’ai envie d’dire, voilà. Hé… c’est euh… À un moment donné, il faut appeler les choses comme elles sont. Voilà. Faut appeler un chat un chat, un chin… un chien un chien, euh… un Indien un Indien, euh… un chapeau un chapeau, et j’ai envie d’dire, ben voilà. Donc là le… là, j’ai mon micro. Le micro, le micro. Et le micro, ben, il est… il est prêt, mais moi, le… le… le mec, il est pas prêt, tu vois. Donc, j’ai pas grand chose à dire. Donc là… ça va être compliqué pour moi, là de… de… d’improviser, parce que, bon euh… c’est pas euh… ça s’fait pas comme ça, quoi. Hein, c’est… c’est, c’est pas… c’est pas simple comme ça, voilà ! C’est… voilà. Y’a des choses qui s’font et des choses qui s’font pas. Donc, à un moment donné, il faut réfléchir à ces choses là, et moi je dis, bon ben voilà, allons-y, quoi ! Allons-y et… marchons, quoi ! Droit devant, ça la fout mal ! Ça la fout mal ! Et pis euh… bon. Hein ? Tu t’fous d’ma gueule ! Tu t’fous d’ma gueule. Donc, les gens qui s’foutent de ma gueule, moi j’leur… j’leur dis : « Ça la fout mal ! ». Voilà, parce que, bon euh… à un moment donné, c’est… c’est pénible ! C’est pénible d’avoir toujours les… les mêmes… les mêmes re… choses. Rabacher tout l’temps la même chose, voilà… c’est, à un moment donné, il faut… il faut euh… bon, c’est… c’est… c’est chiant, quoi, bon. Donc voilà. Donc voilà, ç… tout ça pour dire que voilà, moi j’suis content, moi j’adore écouter ton morceau sur Bandcamp, c’est génial, j’adore, j’adore Bandcamp, et pis, à un moment donné, il faut savoir dire, s’arrêter, et pis bon… ben dire… voilà ! Bon, en tous cas… en tous cas, super ! Merci, j’adore, c’est super, génial ! J’ai kiffé !… Super ! Allez, on r… on r’met ça quand tu veux. Allez, salut hein !
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**FI** Allô ? **Gédéon** Ouais, salut, c’est Gédéon. **FI** Oui… Ça va Gédéon ? **G** Ouais, attends trente secondes… **FI** Ouais. **G** *Ouais, j’en ai d’autres. Si tu veux passer voir à l’occasion.* **FI** Hh… **G** *OK. Merci ! À plus.* Euh ouais, pardon. **FI** Ouais. Dis moi… **G** Euh… j’voulais dire, pour ta guitare, c’est bon, j’ai fini. **FI** Ouais ? Super. **G** Donc, j’ai bien tout baigné euh… le… le switch. Le potard de volume, j’l’ai r’serré et tout euh… là, ça répond bien, là. **FI** Ouais. OK. **G** Tous les micros, ça marche correct. Euh… y’a juste un truc, c’est la position la plus aigüe euh… tout en bas… **FI** Ouais ? **G** … du switch, y’a le… la tonalité qui répond euh… presque pas, en fait. Euh… c’était comme ça ou euh ?… **FI** Euh… non non, c’était pas comme ça, non. Non non, je… tous les trois micros euh… répondaient, mais la tonalité aussi, hein, j’crois. Après, t’sais moi, la tonalité, j’y touche pas des masses, mais euh… **G** Ha ouais… parce qu’en fait, là, y’a la position… la dernière position aigüe… **FI** Mh ? **G** Euh… enfin… après, c’est p’t être ton ampli aussi, qui capte pas assez les aigües. J’ai l’impression que… j’ai l’impression qu’ça bouge… qu’ça change pas grand chose… ni l’une des tonalités, ni l’autre. **FI** D’accord. Et tu sais c’qu’y faut faire ? **G** Bah… prt. J’en sais foutre rien. Si, faudrait… mais là, faudrait tout démonter. **FI** Non, mais après, la tonalité, j’t’avouerais qu’j’m’en… j’m’en sers pas, moi. **G** Bah, elle marche bien sur les… les, les… premières positions jusqu’au milieu. Celle du milieu, elle prend bien les deux. Après, tu descends euh… après celle du milieu, ça fonctionne… avec celui du bas. **FI** Ouais. **G** Et pis, y’a qu’la dernière position où c’est… c’est bizarre, mais ça… Normalement, ça d’vrait pas, parce que c’est tout sur l’même circuit. **FI** Ouais, ouais… et ben. Après, p’t être que c’est ton ampli, hein ? Mais laisse comme ça, euh… laisse, laisse ! **G** Ouais… en fait j’avais… j’ai commencé sur l’ampli basse, ça s’sentait pas du tout. J’ai essayé sur le… le Custom, le guitare… là, on voit bien la différence. Donc, j’me dis qu’un… un ampli qui prend encore plus les aigües euh… peut être que tu verras encore plus la différence. **FI** OK. Bon, ben écoute… j’verrai ça à c’moment là, alors. Mais… laisse tomber, hein. Te casse pas la tête avec ça. J’passerai la récupérer tout à l’heure. Ouais ? **G** Et… ouais, alors, quand ? Parce que… j’vais chercher Seya normalement euh… à 6 heures et demi. De 6 heures et demi à… **FI** Assez tard le soir, t’inquiètes pas. Plus tard. Tu vois, comme ça, j’vais bosser, là. OK ? **G** Ouais, OK, d’ac’ ! **FI** Voilà. Bon, ben c’est cool. Merci ! **G** À plus, ciao ! **FI** Allez, à plus… ciao ! **NB** Allô ? **FI** Ouais… alors… t’as écouté ? Hh… ha ha ha ! T’as écouté ? **NB** Avec Gédéon, là… Ben oui, j’ai écouté. **FI** Ha ha ha ha !… **NB** Avec euh… la tonalité, là ? La tonalité, là. **FI** Hé hé ha ha !… Ouais, on comprend rien. En fait, t’sais c’qu’y fait, l’mec ? Tu sais c’qu’y fait ? J’l’appelle. Et… tsé au… b… le… le… message, là qu’t’as ? **NB** Ouais, ouais. **FI** J’l’appelle, mais en fait, quand tu… quand tu r’gardes, y m’parle pas, quoi. Y m’dit : « Attends… ». Y décroche, et y parle à quelqu’un d’autre. **NB** Ouais. **FI** Ha ha ha !… **NB** Ha ha ha !… **FI** T’sais l’mec… **NB** « Salut ! ’ttends, ’ttends, ’ttends… ». Ha ha ha ! **FI** Ha ha ha ! « Attends, attends… ». Hhh, ha ha ha !… T’sais, y t’laisse au bout du fil, quoi ! Y t’laisse au… et y parle, en fait. **NB** Ouais. **FI** Haa !… Après, y t’dit : « Ouais, ben ta guit… ». **NB** Ouais. « Attends, ’ttends… ». **FI** Hein ? Ouais, c’est ça : « Attends, ’ttends… ». **NB** « Bouge pas, bouge pas… ». **FI** Ha ha ha… « Bouge pas… », oui. « Bouge pas. ». Après, j’comprends rien, après. Je ne comprends rien. **NB** Ouais, ouais, c’est ça, y parle… techno, techno, là… **FI** Ouais, et pis tsé… c’est un peu… space, quoi. Et… c’est… ’fin, j’me suis dit, allez, j’vais l’enregistrer, l’loustic. **NB** Ha ha ha… **FI** Dans… il est… dans la boîte ! J’vais l’mettre dans la boîte ! Il est dans la boîte ! **NB** C’est bon ça. **FI** Ouais, c’est bon. **NB** … **FI** De quoi ? **NB** J’l’ai sauvé, là. J’ai tout gardé, là. Tous les messages. **FI** Hé hé !… **NB** J’vais faire une compilation de… **FI** Ha ha ha !… **NB** … des messages… **FI** … des messages de Faïcel Iboudghacen. Et ses acolytes. Ouais ouais… Nan mais… en plus, t’sais, la qualité elle est bien, quoi. T’sais euh… on entend bien euh… on entend bien la voix, alors que la dernière fois, nous, quand on avait fait euh… comment dire… dehors, tu vois ? Et ben, c’est… t’sais, avec le… le vent et tout ça, ça f’sait un peu bizarre, la qualité. Voilà. **NB** Ah oui, c’est vrai. Nan, mais là, c’est bien… **FI** Ouiii… Tu m’comprends ? Tu m’suis ? Tu m’suis ? **NB** Hhhh, ha ha ha ha !… **FI** Hhhh, ha ha ha ha !… **NB** Tu vois où j’veux en v’nir, là ? Ça la fout mal ! **FI** On prend pas les mêmes directions. On prend pas les mêmes directions, tous les deux. On prend pas la même direction. Fais attention ! **NB** Nan nan, mais je… **FI** Tu cours à la catastrophe ! Qu’est-ce qu’y a ? **NB** T’inverses les rôles, là ! T’inverses les rôles, là ! **FI** Ha ha ha ha !… Ha ha ha ha ! T’inverses les rôles, ouais !
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**NB** Sss… ouais, salut Faïcel euh… Dis-moi euh… on t’a pas vu l’aut’ fois, à la manif, là. T’es pas v’nu, là ? Qu’est-ce qu’y s’est passé ? Sss… tu sais, là, j’t’avais dit, là, pour la… la manif’, là euh… la manif’ à Bourges, là. T’sais, on… avait rendez-vous, là euh… devant le… devant l’kébab, là… à 9 heures. Sss… euh… avec le… avec la cagoule, les gilets, ’fin le… tout l’… tout l’attirail, quoi. Le, le… l’attirail complet du… du bon manifestant. Mais, sss… bizarrement, j’t’ai pas vu, ’fin ché pas, tu… t’as… tu nous as fait faux bond. Hein, comme on dit, faux bond, hein. Et euh… sss… ché pas, kesse… c’est… c’est quoi ton problème ? C’était… c’est… t’es malade, quoi, tu fais la gueule ? ’fin, c’est… ff… ché pas, dis-nous, explique nous, quoi, qu’on… qu’on comprenne un p’tit peu, quoi. Merci, ouais. **FI** Qu’est-ce tu veux comprendre, toi exactement ? Qu’est-ce que t’as à m’prendre la tête, là, hein ? Sur mes revendications, là, hein ? Tu veux savoir quoi ? Et, déjà, moi j’étais à la manif’, mais après c’est… on était pas sur le même… sur le même stand, tsélmec. Mais… j’ai commencé… j’arrête ces conneries, là, j’arrête toutes… toutes mes conneries. Je… tout ça, ça m’gave à un moment donné euh… Les revendications politico-techniques ne sont plus de… comment dire, de mon ressort. Tu vois ? Et… c’qu’y s’est passé, c’est qu’je… tu vois, j’ai abandonné le… j’ai quitté l’navire, quoi. Comme dirait euh… comme on dirait dans la… dans la Punta. J’ai quitté l’navire. Maintenant euh… maintenant toi euh… toi, j’t’ai pas vu non plus, parce que, à un moment donné, j’avais un pavé dans les mains. J’voulais t’le lancer en pleine gueule. Euh… ’ske j’sais très bien qu’t’es… que… au, au fond… au fond d’toi même, t’es un CRS, hein. Nicolas Bruche. Je sais qu’t’es un CRS. T’es un putain d’CRS. Hein ? Tu crois quoi, quoi ? Hein ? Hein gros ? Moi chui un gilet jaune, moi. J’ai… j’ai 8 gilets, moi. J’ai 8 couleurs différentes. Mais j’aime bien l’jaune quand même. J’en ai un vert, j’en ai un… un rose fluo. J’ai du fuchsia. Tu l’connais l’fuchsia ? Bon. Ha ouais, les fuchsias, t’sais c’que c’est ? C’est : « Je revendique le… comment dire, la… la perte des feuilles en automne. ». Et ouais, gros. Hé ouais… Et si tu commences à vouloir m’prendre la tête, tu vas voir, j’vais… j’vais mettre un gilet noir. T’sais c’que c’est qu’ça, les gilets noirs, gros, hein ? Et ben, c’est contre la fermeture des usines Tréfimétaux, Chimotex, Célatex et Fulmitex. Et du coup, voilà quoi. Après euh… après, si tu veux qu’je… que j’insiste encore un tout p’tit peu plus sur le débat, ce débat qui est politico-technico-commercialo-euh… fondamentalo-euh… italiano, j’vais t’dire, j’vais t’dire gros, t’as… t’es pas sorti d’l’auberge, mon pote. Tu vois, parce que j’ai… exactement un gilet de couleur fuchsia, comme j’te disais tout à l’heure, et j’en ai un autre qui est orange, et c’est contre la défense, et pour la défense, et contre la… non-défense du FC Flohimont, ts euh… voilà et de Patrice Charrot, voilà qui est… qui a les cheveux oranges, donc on a… Et pis voilà, les chaussettes de foot de Flohimont, c’est orange. Maintenant voilà, c’est à… si tu veux m’prendre encore la tête là-d’ssus, hein gros… **NB** Ouais… ouais, ouais, ouais. **FI** Tu… tu m’entends, là, c’que… c’que chui en train d’te, d’te… d’te dire, là ? **NB** Ouais, ouais, ouais… Ouais j’t’entends. **FI** Si tu continues à m’prendre la tête là-d’ssus… **NB** Ouais ?… Ouais. Sss… ouais, ouais. Ouais. **FI** … et ben, j’vais être obligé, si tu veux, de… ben de v’nir te voir, quoi. Dans ton bled pourri, là, où tu cultives des carottes, qui sont aussi oranges, hein. Qu’est-ce t’as à dire là-d’ssus toi, hein, branleur ? **NB** Sss… écoute, j’comprends, j’comprends tout à fait c’que tu dis euh… Écoute, je… My mistake. My mistake is for me. Euh… je pense que t’as raison. Donc euh… j’te présente toutes mes excuses, vraiment euh… sss… j’me sens balleux, ballot, voilà, ballot, comme… ballot. Ss… et euh… non mais j’pense que t’as raison sur le… la globalité de… de c’que tu dis. On peut, on peut en… en déduire c’qu’on veut, hein, mais euh… globalement j’pense que l’idée est là. Euh… t’as… t’as tout à fait raison. Sss… euh… néanmoins, nonobstant, j’pense qu’on peut… clarifier un peu l’point, c’t-à-dire que bon, souvent on voit des… des virgules souscrites ou des ronds en chef. J’pense que c’est pas la peine d’en faire un plat. Globalement, hein, tu vois, quand on est en haut d’l’écran, en haut d’l’affiche, j’pense qu’on peut dire qu’on a… qu’on a investi un restaurant-bar-épicerie. Sss… y’a pas d’soucis avec ça. J’pense qu’on peut vraiment y aller, hein, tu vois, y’a pas d’soucis, c’est… c’est clair comme de l’eau d’roche, quoi, hein, vraiment. Et euh… c’que j’voulais dire encore, c’était vraiment euh… ne pas hésiter à… à en faire trop, et ne pas hésiter à faire des… des, des longues… des longues phrases, tu vois, qui veulent rien dire comme ça, et vraiment, ça… ça… ça fait du bien, parce que… Souvent, on… on… on n’ose pas l’faire, en fait. Et… c’… c’est quand même pas mal, j’trouve. Parce que… qu’est-ce qui nous empêche de l’faire ? C’est ça. Et quand on est dans un retour arrière… retour arrière, et ben c’est… c’est là… c’est là qu’on… qu’on s’rend compte que les… les crayons 4 couleurs, y sont vraiment… importants pour nous. Mais, ça après j’te… j’te laisse… T’en parl’ras mieux qu’moi, j’pense. Mais… qu’est-ce qui fait de nous que… qu’est-ce qui fait qu’on… qu’on… que quand y pleut dehors, ben on… on s’retrouve à l’intérieur ? Et ça, j’comprends pas, tu vois. C’est un truc, faut qu’tu m’expliques, parce que je… je… j’arrive pas à… à m’imaginer. Et euh bon, j’te laisse… tu vois… expliquer ça euh… à nos auditeurs. J’te laisse. Merci Faïcel. Sss… **FI** Nicolas Bruche… (x2) Tu sais qui te parle ? C’est le Dieu des gilets jaunes ! C’est DJ Fistule ! De Falmignoul ! Je t’envoie un message de l’au-delà Au-delà de tes rêves Au-delà de ton imagination la plus profonde Gros sac ! Regarde bien autour de toi maintenant, pendant la manifestation qui aura lieu samedi prochain à « Bourges-en-Bresse ». J’espère que t’iras chercher des poulets de Bresse, qu’on puisse se faire un p’tit barbeuc’, tranquillou Milou. Et oui… moi j’adore les poulets, les poulets sauce andalouse. Et ouais, sauce andalouse, c’est la sauce des Ardennais, tu l’sais, ou des Belges, et qu’on mange des frites et des frites, et toujours des frites, sauce andalouse, hein, qu’ce soit samedi, dimanche ou les fêtes. On n’en a rien à s’couer, nous, hein ! Et ouais… Falmignoul… Le Paradis sur Terre Pour les pommes de terre T’as vu comme ça rime ? Et ouais, chui pas Victor Hugo, mais bon, c’est pas loin quand même. T’as des rimes, toi, à m’faire toi ? J’en suis sûr qu’t’es balaise, toi Nicolas Bruche, au lieu d’me prendre la tête avec toutes tes revendications à la con, là. Hein ? T’sais c’que… c’qu’y va s’passer bientôt pour nous ? J’vais t’envoyer en Enfer… Tu entends cette voix d’outre-tombe… Et ouais, mais chui toujours vivant, les mecs. Et oui… Surtout sur un morceau qui dure 22 minutes. Il est complètement cinglé c’ui-lal. J’vais lui laisser la parole à c’ui-lal. OK ? Alors ? Qu’est-ce que ça veut dire ? C’est quoi ces morceaux d’timbré, là ? Avec des solos de timbré, comme d’habitude, qui riment à rien. Vas-y parle. Allez parle, parle… **NB** Ouais, ouais, non, mais c’est… j’vois c’que tu veux dire. En fait, c’est parce que c’était euh… c’était à l’époque, tu vois, j’faisais le… le… les albums, ça s’appelait euh… « Reason in Live ». Ça veut dire qu’en fait, je… je… j’composais les morceaux en direct, tu vois. Et que… c’était que du live. Ouais tu… que du live ! Donc, du coup euh… j’partais de rien, ou des fois d’juste une petite boucle à la con, et euh… j’composais l’morceau comme ça. Tu vois, j’rajoutais des… des éléments, au fur et à mesure, des… des trompettes euh… des… des claviers euh… des voix, je sais pas. Et euh… c’qui fait que ben… quand tu ré-écoutes ça comme ça maintenant euh… tu t’dis ben : « Ho ! Putain la vache… c’est vach’ment long ! », quoi. Alors qu’en fait, ben, c’est juste un… c’est un… c’était un… y’avait une démarche derrière, tu vois. C’était… c’est… **FI** Nicolas Bruche est un débile mental… **NB** Ouais. Ouais. Ouais, ouais… Ouais, ouais, ouais… Sss… écoute, c’est comme ça, hein. **FI** Nicolas Bruche est un débile mental… **NB** Et ouais ! Hé, on s’refait pas, mon vieux. On s’refait pas. C’est comme ça. C’est la vie ! **FI** Nicolas Bruche est un débile mental… **NB** Ouais… Faïcel Iboudghacen est complètement cinglé… **FI** Nicolas Bruche est un débile mental… **NB** NBFI… (x3) **FI** Nicolas Bruche ? **NB** Ouais, ouais, ouais, ouais !… Quoi, quoi, quoi, quoi ? Kesse qu’y a ? Kesse qu’y a ? Kesse qu’y a ? Kwa-kwa-kwa-kwa-kwa !… **FI** Nicolas Bruche… **NB** Le Mulot ! **FI** Nicolas Bruche… **NB** Ouais… Faïcel Iboudghacen ! Kesse t’as, là ?… **FI** Oui… tu as peur de moi… Je l’sais… **NB** Nan… j’ai pas peur de toi ! **FI** … au fond de toi-même, tu es effrayé. Hein ? **NB** Mais non… Kesse tu racontes ? Arrête tes conneries, là ! J’y crois pas là, qu’est-ce qu’y raconte, le mec, là ? Ha ben le mec ! Franchement hein… il est pas à une connerie près, quoi. Parce que… pour dire des conneries comme ça, nan mais sérieux mais… non mais, non mais je… non mais… non mais je rêve, quoi ! Non mais ! Non mais je rêve quoi ! Ha ! Non mais ! Ha ha ! Non mais c’est pas possible quoi !… Hou… Ay-ah… Sérieux, le morceau s’appelle « Gilet jaune » en plus, quoi. Et là, on est parti complètement… **FI** J’connais pas l’mec qui est en train d’parler, mais quand même il… en ra… il en débite, des conneries, hein. Il en débite grave, hein. **NB** Mais ? Quoi ? Quoi ? Quoi ? Kes… quoi, qu’est-ce qu’y dit ? Quoi ? **FI** Bon euh… chui bien content d’faire un nouveau morceau avec euh… **NB** Ouais… Ouais. Sss… c’est ça ouais. Ouais… **FI** … avec l’autre… l’autre tocard là, d’Nicolas Bruche là, qui commence à m’prendre la tête et qui me… ben qui… qui m’fait bien chier quand même, faut bien l’dire… **NB** Quoi ? **FI** … qui m’fait bien chier. Y m’… y m’appelle quasiment tous les jours. **NB** N’importe quoi. N’importe quoi ! **FI** Euh… et… ça commence à bien faire, quoi. Donc, j’crois qu’j’vais… déposer une main courante… **NB** Ouais. Ouais, c’est ça, vas-y, vas-y ! Vas-y là, j’t’attends, là ! **FI** … auprès du commissariat d’police d’Orléans. **NB** Ouais, c’est ça ouais. Orléans ? Bourges ? **FI** Et… je sais pas. On verra. On verra c’que ça va donner. Est-ce que… est-ce qu’y vont donner suite à l’affaire ? **NB** Ouais… j’crois pas, nan. **FI** Est-ce que ce sera une affaire classée ? **NB** Mouais. Affaire de merde. **FI** Est-ce que ça va être… reporté à euh… ultérieurement, à plus tard ? **NB** Annulé, mutilé ! **FI** C’est… là, y’a rien… y’a rien d’bien sûr, quoi. **NB** Sss… Ouais. **FI** C’qui est sûr, c’est que… c’est que parler comme ça dans l’vide sur un morceau d’22 minutes, ça commence vraiment à m’prendre la tête, quoi. La prochaine fois, tu m’f’ras un morceau d’4 minutes 30, si c’est possible. OK ? **NB** Hh, hh… Ha ha ha ha !… Rhé rhé rheuuh !… **FI** Parce que là, j’commence à p’us avoir de salive, là. Et puis heu… et pis voilà. Donc, j’vais… j’vais m’taire, j’vais la boucler. Et toi aussi, faudrait qu’tu la boucles un peu, et on va laisser place à… à d’la zik’. OK gros ? **NB** Ouais. **FI** Hein ? Allez. **NB** Ouais. **FI** À plus tard. Faïcel, je suis coach… sportif « En forme à Lyon ». Euh… y’en a certains… d’entre vous qui… qui doivent me connaître, si y viennent euh… faire les séances coachées euh… (x3) Bonjour ! Euh… je… me présente, j’m’appelle Faïcel, je suis coach sportif « En forme à Lyon ». Aujourd’hui, on va réaliser une séance qui va durer un vingtaine de minutes. Et… une séance qui va être un peu globale, que vous pouvez réaliser à la maison et… qui va vous permettre d’être… d’être… de s’préparer pour euh… pour vos futures euh… échéances sportives. Allez, on démarre par un échauffement… 2… 3… 4… 5… 6… 7… 8… 9… 10… 11… 12… 13… 14… 15… 16… 17… 18… 19… 20… 21… 22… 23… 24… 25… 26… 27… 28… 29… et 30 ! Allez ! — Écoute Philippe ! Faut pas m’en vouloir ! Pourquoi es-tu après moi ? — Tu es un traître ! Tu as vendu des informations aux Japonais. Des innocents sont morts, espèce de fou ! — Fais pas l’con, Philippe ! Écoute moi ! Écoute, on peut s’faire du fric ! — Roger, c’est pas la peine. Mon pays, jamais je n’le trahirai ! — Si tu m’tues, Philippe, mon frère prendra sa revanche ! Et les Japonais mettent ta tête à prix, Philippe ! — J’vais t’tuer, p’tit con ! — Mais… non ! C’est toi qui va mourir, connard ! — Vous savez qui a tué mon frère ? — Ouais. Un homme appelé Philippe. Les Japonais offrent une belle prime pour sa capture, car il a descendu leur meilleur espion. — Mais j’en ai rien à foutre des Japonais et d’leurs compliments. Je veux c’connard et je veux sa tête ! Alors j’ai juré de venger la mort de mon frère. Où est-il à ce jour ? — J’en entendu dire qu’il était au nord. — Les Japonais ont décidé d’empêcher au sud les Guerilleros de lui venir en aide. — Au boulot ! Dans ce cas, allons tous vers le nord ! — Oui chef ! — Philippe ! Je sais où tu t’caches ! Viens ici que j’te bute enculé ! — Ta gueule ! Viens ici sale enculé ! — Salaud ! Vas-y ! — Mais j’te r’connais, toi. J’t’ai déjà vu quelque part. Je suis sûr que j’te r’connais. — Désolé, mais c’est moi qui te r’connais. J’t’ai vu l’premier. Toi, tu m’as vu en deuxième. Vu ? — Ben… j’t’ai vu l’deuxième, alors, voilà. — Perdu ! C’est aussi moi qui t’ai vu l’deuxième. — Bon, ben lui, y va m’prendre la tête. — Ça fait plusieurs fois que j’te croise. T’es toujours sur mon chemin. Tu veux quoi ? — Mais… c’est p’t-être toi qu’es sur mon chemin, pas moi… — Moi, j’aime pas les gens bizarres. — Ha merde… j’peux pas encadrer les nazis. Je pense que t’es un ouf’ toi, un ouf’ malade. — Mmh… — Mais, j’suis pas super fort, j’suis mieux qu’ça même, j’suis surpuissant. — D’toutes façons, ça sert à rien d’discuter avec toi, t’as toujours raison. — Si ! Ça sert de discuter. C’est toi qu’as toujours raison. — Il paraît qu’t’as des propos intolérables, où y’a pas d’tolérance. Tu sais donc pas qu’c’est pas bien d’être raciste, que c’est mal ? On n’doit pas faire de discrimination raciale, c’est mal. Juger les gens sur leur religion, c’est mal, sur leur couleur de leur peau, sur leurs origines sociales ou sur leur nationalité, c’est mal ! — OK, puisque j’vois qu’on peut pas discuter… on va faire un duel. Et la prochaine fois, je m’occuperai d’toi avec de vraies balles. Et ça chauffera pour ton cul ! — Rassurez moi, vous seriez pas un peu en train d’me prendre pour un con, des fois ? — Putain ! J’me suis mal démerdé ! Pourtant, j’ai pas fait une concession ! — Messieurs, permettez moi d’vous souhaiter la bienvenue. D’ailleurs, il faut pas rester debout. Asseyez vous, mettez vous à l’aise… — Merci m’sieur, c’est très gentil. — C’t’une leçon d’savoir vivre. — La ferme ? Quelle ferme ? — À la ferme ta gueule toi, ducon, espèce de crétin. Qu’est-ce que tu veux nous prendre la tête, là, pauvre con ? Oui, j’l’ai connu à la ferme. On était des cowboys, on vivait à la ferme, ça a rien d’étonnant. — Bon ça va, on vous fait pas chier, là. Non, c’est sûr, mais je rêve. — Moi, c’qui m’fait chier, c’est les effets spéciaux minables, je supporte plus. Tu connais l’« effets spéciaux » d’la sonnette ? DRING ! Tiens… DRING ! DRING, DRING ! Tiens, et… DRING, DRING ! — C’est super impressionnant ça, tu l’fais bien. — Et après je t’fais… DRING ! Et puis… DRING ! Et puis même encore… DRING ! Oh putain j’suis crevé… — T’énerve pas… — Allez, un dernier… DRING ! Maintenant, t’appelles Jacques, hein ? — On dit une « ouiche lorraine ». — Heu… t’es sûr ? — Moi, j’veux être connu. Tu sais pourquoi ? Pour niquer des gonzesses. Quand t’es célèbre, tu niques plein d’gonzesses. — Quand j’s’rai célèbre, je m’f’rai des meufs ! Mmh… je f’rai des folies ! — Classe man… Top of the pop ! — Sexe + Histoire de cul = Meurtre. (solo de guitare) — Bon. M’emmerde pas avec tes histoires, j’te dis qu’j’ai mal au bide. J’ai la méga-chiasse, putain, la méga-chiasse ! — Ben, excuse-moi ! — Ben, excuse-moi, mal au bide, tu sais c’que c’est ? Faut qu’j’aille chier, bordel. Faut qu’j’aille chier, faut qu’j’aille chier rapidos ! — Ça doit être les burgers. — Ça sent l’pipeau ton histoire. Le pipeau ! — Et on peut savoir euh… ça veut dire quoi ça ? — Mettez des capotes ! — T’es un minable ! Et tu t’crois l’meilleur journaliste du monde, mais c’est incroyable ça ! — Buenas noches. — Hé, tu parles espagnol ? — Un poquito. — Hé, tu crois qu’tu m’impressionnes ? Moi, j’sais dire « Allons à la plage, M. Renard. », « Vamos a la playa, Señor Zorro. ». Est-ce que tu aimerais te baffrer un chili con carne ? Moi j’préférerais avoir sa classe plutôt qu’avoir la mienne. Moi j’suis un peu just. — Tu pipeautes pas un peu, toi ? — Ben, jamais j’pipeaute ! — Hé, la choucroute, si tu veux une saucisse ! — Tu peux rester. Pas d’problème. J’suis même content qu’tu sois v’nu chez nous. J’aimerais bien qu’tu restes. On va manger… des chips ! T’entends ? Des chips ! C’est tout c’que ça t’fait quand j’te dis qu’on va manger des chips ? Mais qu’est-ce qu’y t’arrive ? Pourquoi tu dis rien ? Tu fais la tronche ou quoi ? Parce que si on réfléchit bien, moi je suis un vrai démocrate. — Ha… voilà enfin le roi d’la classe, l’homme trop bien sapé. J’en ai pour plus d’une barre de fringues sur moi. — Moi, c’que j’vois, c’est qu’dans 2 s’condes, j’vais t’botter l’cul. — Alors, on peut plus chier tranquille ? — Aa-ba-ba-ba-ba… J’ai les bonbons qui collent au papier. — Si tu veux m’parler, envoie moi un… fax ! — C’est pas mal ça, le pin’s sur la cravate. — C’que j’arrête, c’est les pin’s, vieux. Ça m’fait plus marrer. — Pas mal, non ? C’est français. J’aime pas trop les voleurs et les fils de pute. — Elle s’est fait refaire les nichons, elle, et je sais de quoi je parle ! On l’a r’trouvé assassiné un jour. Il en est mort. — Prrt !… — Hé ben… j’ai connu un mec de droite une fois, il avait dix fois plus de classe. — Mon plus grand plasir s’rait qu’tu t’calmes, gros blaireau ! — Ça m’a l’air d’un bordel. — C’est parce que j’ai les ch’veux longs qu’tu flippes pour ton confort bourgeois ? T’as un mauvais karma, frère, si tu supportes pas mes ch’veux. Désolé papi, mais j’ai ma liberté d’expression capillaire. — Alors une, je n’m’en souviens pas, deux, je n’suis pas resté longtemps, et enfin cinq… y’a pas d’cinq. — Vous arrivez, vous êtes même pas chez vous. Vous vous pointez avec trois quarts d’heure de r’tard, pas bonjour, pas merci. Vous filez tout droit au frigo. Vous prenez la dernière bière. Hhh… ha ! Vous, vous êtes un sacré sans-gêne ! — Mon émission passe tous les soirs à 18h35. Je pose des questions à des champions. Je suis !… Je suis !… — Tu es… tu es Julien Lepers. C’est ça ? — Oui, c’est ça, je suis Julien Lepers ! — Bien. Sacré Julien… — Philippe ! Je sais où tu t’caches ! Viens ici que j’te bute enculé ! — Ta gueule ! Viens ici sale enculé ! — Salaud !
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**NB** Écoutez les… les profs, là ! **FI** Hhh… ha ha ha ha ha ! **NB** Écoutez les… les profs, là ! **FI** Ha, ha ha ha ha ! **NB** T’sais, quand tu t’énerves un peu, là, t’sais… **FI** Ouais ouais. Ça suffit là, ouais !… Écoutez un peu, là… **NB** Écoutez, là… Écoutez, là !… Les profs… **FI** Ha ha ha ha !… T’sais qu’j’aime bien faire ça avec les… J’coache des… des personnes âgées et j’aime bien les emmerder, t’sais en leur parlant comme ça. Et ils sont… à chaque fois, ils sont morts de rire les… les anciens. Tsé euh… ils disent : « Il est fou lui ! Il est fou. » Alors j’leur dis : « Fermez vos gueules, les vieux ! », tsélmec. Fermez vos gueules les vieux ! Cassez pas les couilles ! Ha ha ha ! **NB** Ha ha ha ! **FI** Tsélmec, y s’énerve. Tsé, qui est… Il met des intonations, quoi. Tsé, sur euh… sur les couilles. Ha ha ha ha !… **NB** Ha ha ha !… **FI** Ah ouais, c’est trop bon ça… Bon allez, j’te laisse, j’étais en train d’faire une p’tite composition euh… On va… on va commencer à… re-composer, là avec Noura. **NB** Ouais. **FI** J’en ai… j’en ai ras-le-bol de… de reprendre des morceaux. **NB** C’est bon ça. **FI** Casse les… ça m’casse les couilles ! Tsélmec, y r’commence avec euh… avec ça, quoi. Ha ha ! **NB** Ha ha ! Tu vas r’prendre les… tu vas r’prendre les morceaux de… Mongo, là. **FI** Ouais ouais, ha ha ha ha !… **NB** Euh… « Peche », « Peche » euh… c’était quoi les trucs là, ché p’us… Ouais c’est ça, « Peche », « Groove », « Diable », « Carton ». Ha ha ! « Voiture »… **FI** Ha ha ha ha !… T’imagines les noms qu’t’avais trouvés. Ha ha ha ha ! **NB** Ha ha ha ! **FI** Ha ouais, c’est terrible, quoi. Bon allez ! Ouais… **NB** Bon allez… **FI** Tu m’fatigues, là, allez… Salut. J’te ra… j’te rappellerai plus tard, allez ciao. **NB** Attends, ’ttends, ’ttends, bouge pas, ’ttends, ’ttends ! ’ttends, ’ttends, bouge pas, attends… **FI** Quoi ? **NB** *Ouais, OK, j’te rappelle, ouais, à l’occaz’…* **FI** Ha ha ha ha ha ha !… Tsé, mais avant… avant d’raccrocher, ouais. **NB** Attends, ’ttends, ’ttends, bouge pas ! **FI** Ha ha ha ha !… **NB** Pour dire au revoir, tsé. Ha ha ha ! **FI** Ha ha !… Ha… c’est clair, ouais. Bon allez, à plus tard ! **NB** Ouais allez !… **FI** Ciao. Salut… **NB** Ciao. Ouais, donc là, c’est euh… là, j’vous ai r’mis des… des vieux… des vieux enregistrements. Donc là, c’est le… le premier enregistrement de… entre Faïcel Iboudghacen et Nicolas Bruche, le premier euh… sss… enregistrement euh… NBFI, en fait euh… non officiel. Donc, ça s’passait à Reims euh… rue Jeanne d’Arc, en… 99, j’pense, ouais, 99. Euh… printemps, printemps-été, ’fin avant l’été en tous cas. Donc là, c’morceau là, c’est euh… « Carton », composé par Faïcel Iboudghacen. Le morceau d’après, c’est euh… « Peche », également composé par Faïcel Iboudghacen. Et l’troisième morceau, ce s’ra « Blue Kab’ », pareil de Faïcel Iboudghacen. Ss… donc euh… c’est des morceaux, en tous cas pour les 2 premiers « Carton » et « Peche », qui ont été euh… repris ensuite par Mongo pendant l’été 99. On a fait un groupe qui s’appelait « Mongo ». Et euh… donc, notamment avec euh… « Carton » et « Peche ». Y’avait aussi euh… d’autres morceaux, pas mal d’autres morceaux qui ont été, donc après, aussi sur l’album euh… « Folie ». Album euh… ts, septembre 99, je crois euh… en tous cas, automne… automne 99. Euh… on r’trouve… on r’trouve donc euh… tous les morceaux qui ont été euh… bossés avec Mongo. Donc c’était la… Ils ont été aussi enregistrés, donc par la suite… sur euh… « Quartz Audio Master » euh… rue de Vesle, rue de Vesle… 99. Plutôt à… à la rentrée, quoi, après l’été. Non, pendant l’été. Sss… et donc là, vous pouvez entendre, donc euh… Faïcel Iboudghacen à la guitare, et euh… Nicolas Bruche au clavier et à la trompette. Donc euh… c’est enregistré, je sais plus trop comment, mais c’est euh… juste avec euh… ss… peut-être bien que… ff… 1 micro ou 2 micros, je sais plus trop, mais ça… ça fait un p’tit peu live. On entend un peu les… les voix derrière. Ss… c’est euh… c’est à l’arrache, quoi, c’est à l’arrache. Voilà. Sss… dans le… dans la… dans l’salon ! Rue Jeanne d’Arc. Sss… donc euh, à l’époque… Faïcel Iboudghacen et Nicolas Bruche se connaissaient déjà parce qu’ils avaient euh… ils s’étaient connus dans leurs euh… groupes… leurs groupes d’avant. Donc euh… Nicolas Bruche faisait les « Z’Ohms »-han. Avec euh… Yannick Michaux, Arnaud Gatin, Rémy Galichet, Vincent Drouart, Vivian Maurice. Et euh… Faïcel Iboudghacen, donc faisait euh… j’crois qu’c’était « Blue Kab’ », hein, le gr… le nom du groupe, « Blue Kab’ », avec Camel Dehas euh… Laurent Brouhon, notamment, et d’autres. Sss… et euh… ils s’étaient vus notamment euh… pendant le… ts, le concours euh… régional euh… « Music’ Ado ». Festival « Music’ Ado ». Donc euh… sss… et après, donc ils étaient pas… ils s’sont… ils s’sont revus, donc ensuite… ensuite… à Reims. Donc euh… place d’Erlon. Place Drouet d’Erlon. Sss… et donc là euh… ils ont… décidé de… de faire d’la musique ensemble. Sss… donc euh… Faïcel, donc euh là, c’est c’qu’on entend en c’moment, donc le… ts, la… première répét’, comme on dit, enregistrée, sss… euh… rue Jeanne d’Arc. Donc euh… sss… et donc, suite à cette répétition euh… donc ils ont… décidé de… monter un groupe de funk ! Donc euh… sss… qui s’est ensuite appelé « Mongo », euh en… en référence à la chanson « Mongonucleosis » de… « Chicago ». Passk’y f’saient aussi des euh… des… des ré… des r’prises. Sss… et donc euh… mh… dans c’groupe… donc y’avait euh… Noura Boumejmajen au chant, euh… Seb Tricotelle à la guitare, Stef Soatto aux claviers, Fred Liebert euh… à la basse, euh… Pierre Freyermuth euh… batterie. J’me d’mande s’il a pas fait des saxes aussi là-d’dans, ouais, sss… Euh… Rémy Galichet trombone euh… Tony Gard, et chœurs, Tony Gard trom… euh… sax euh… et chœurs, ss… et donc euh… Faïcel Iboudghacen guitare et Nicolas Bruche trompette et chœurs. Et euh… donc ça… ça a répété, ça a répété pendant… pendant l’été, j’pense, 99 euh… J’me d’mande si c’était pas à l’annexe du conservatoire, là où on répétait avec le… le big band aussi. Sss… donc à… à côté du conservatoire de Reims, dans une… dans une annexe. Et euh… donc euh… sss… donc, du coup, en fait, voilà, les… mmh… ts, j’avais fait les… les démos, euh qui… qui sont devenues ensuite le premier album « Folie ». Donc les démos pour euh… à la base, c’était vraiment euh… ça a été écrit pour être joué par le groupe Mongo. Donc euh… donc euh, tout était instrumental. Après ben… c’est… c’était pour être chanté, en fait, euh… Donc après, y’a… y’a eu quelques morceaux qu’ont été euh… qu’ont été chantés par Noura, mais c’é-tait… pas tous, et pis y’a eu des… des paroles de faites. Sss… donc euh… on peut trouver tous ces morceaux-là, en tous cas, dans l… dans leur version démo, donc l’album « Folie ». Et y’a eu aussi quelques enregistrement ensuite, par la suite, par Mongo euh… sss… au studio euh… Jean-Baptiste de la Salle, là où euh… bossait Pierre, où… en tous cas, où est-ce qu’y… là où il prenait des… des cours. Et euh… on a enregistré là-bas… ché p’us, trois… trois titres, j’crois, ouais. **FI** Comme ça. **NB** Ouais. On y va ? **FI** 3, 4… Ho ho… Ha hé hé ! **NB** C’est plus rapide, nan ? **FI** Hein ? **NB** C’est plus rapide que ça, j’crois. **FI** Ouais. 3, 4… **NB** Ouais, j’ai laissé volontairement le… j’ai… euh, un blanc pour euh… pour entendre le… la plantade du début ! Hé hé… sss… Donc euh… du coup là, c’est l’morceau euh… « Peche ». « Peche », voilà. Euh… toujours euh… rue Jeanne d’Arc, euh… sss… avec euh… Faïcel Iboudghacen, Nicolas Bruche. Donc, ouais, donc ces… ces deux morceaux là, euh… comme j’vous disais, on peut les trouver les… les démos, dans euh… l’premier album euh… de Nicolas Bruche, euh… avec Faïcel Iboudghacen, euh… qui s’appelle « Folie », donc, en fait, qui est sorti plutôt au mois d’août. Finalement, j’me suis trompé t’t à l’heure, au mois d’août 99. Parce que j’crois qu’tout avait d’jà été fait euh… au printemps et pis euh… en début d’été, au mois d’juillet. Donc, y’a deux albums qui sont sortis, y’a « Folie », le premier, et l’deuxième c’est « Nuit ». Et donc, dans « Folie », c’est plus les morceaux qu’ont été joués avec Mongo, donc… plus funk. Et donc euh… « Nuit », c’est des morceaux qu’étaient euh… un peu moins funk euh… dans lequel Faïcel joue euh… sur l’dernier morceau. Donc après euh… hormis euh… donc si, y’a quand même l’album de Mongo, euh, début 2000, qui s’enregistre début 2000 avec quelques titres, 3 ou 4 titres. Y’a aussi l’album « Friends », euh… où Faïcel joue, quand même 2 morceaux, 2 ou 3 morceaux. Ensuite, et ben, le gros truc quand même qui arrive après, donc c’est le… le double album « N’oubliez pas d’aller à la messe dominicale ! », donc qui est un peu le précurseur de « La messe dominicale », qui est sorti en 2012. Donc ça, c’était le… l’ancêtre, en fait euh… Le concept de « La messe dominicale » date… de l’an 2000. Et euh… donc que, que… que j’raconte déjà dans la… dans la messe, hein. Euh… c’est… Faïcel, c’est euh… C’est un mec, donc c’est Ako qui va voir Faïcel, et pis… il lui propose… un job. Bon, pour avoir le… le boulot, faut qu’Faïcel euh… assiste à une messe dominicale. Sss… donc, chose qu’il ne fera pas. Donc il n’aura pas son boulot à Montdidier. Ss… voilà. Dans l’cul, Lulu ! Et euh… donc euh… donc euh, il en est né un double album. Donc euh… premier album, le, le, le, le… le disque n° 1, c’est toutes les chansons avec tous les… tous les dialogues, les… les parlottes, tout ça. Et l’deuxième, c’est des remixes, passke… ss… j’étais à fond dans… l’électwonique ! À l’époque. Donc euh… remixes à donf. Et donc premier album euh… avec des intermèdes, des interludes et euh… déjà pas mal d’histoires… assez… rigolotes ! Ss… donc aussi, après la messe dominicale, le premier donc, euh… ensuite y’a… les 2 « CD bonus ». Donc « CD bonus (vol.1) », « CD bonus (vol.2) », ss… qui sont ensuite… mis tous les deux dans l’album euh… à l’époque sans titre, mais bon, qui s’appelle finalement « CD bonus » euh… « NBFI » euh… la compil’ NBFI, quoi, qui sort le 27 mars 2001. Donc avec des titres qui se ressemblent exprès pour pouvoir facilement les reconnaître, hein. Ss… donc du coup, « Oscillation », « Fréquence », « Carré », « Pulsation », « Métronome », « Tempo », « Rythme », « Musique ». C’est vachement simple pour les… les différencier, hein du coup. Ensuite… y’a… deux albums, qui s’suivent. Donc, y’a « Mix du fou ? », un p’tit album de 5 titres, complètement électro. Donc les… les mecs se… jouent même pas d’ssus, y… se font même pas chier et ce que des… des samples. Sss… et euh… et ensuite, y’a « Sains et saufs ». « Sains et saufs », euh… avec son « Intro » et son « Outro ». « Aouwtro ». Euh… donc, qui ont été rassemblés sur un seul album, parce que bon euh, les deux… passaient sur un CD. Ss… donc c’est l’album « Mix du fou ? — Sains et saufs », du jeudi vin… du jeudi 21 février 2002. Donc voilà, le temps passe. Un album sans précédent dans le monde de la musique fusion. Ensuite… qu’est-ce qu’y a ensuite ? Ensuite, et ben, y’a une compil’. Les mecs font des compil’ en plus, quoi. Ts, donc la compil’ euh… NBFI, qui s’appelle… « Deep tonic », mais qui a été regroupée ensuite avec l’album qui a suivi, qui s’appelle… « Merci Julien ». Et là, c’est plus NBFI, c’est « Le Mulot ». Parce que « Le Mulot », c’est un peu comme « NBFI », c’est la même chose. Euh… donc « Merci Julien ». Donc Julien, c’est euh… Julien Perraudeau, donc qu’on rem… qu’on a remercié à l’époque parce qu’y… nous avait euh… sss… fait bouffer du mulot, voilà. Du… derrière l’église, euh… avec son pote… Philippo. Sss… et donc euh… on a bouffé du… dans un kébab, un kébab de Paris. Donc euh… on a bouffé du mulot, et pis ben… en même temps, il nous a aussi quand même aidés pour enregistrer le… le f… le… l’album qui suivra, mais pas juste après, nan… Ts, l’année d’après, y’aura un album qui va s’appeler euh… ss… euh… « Everybody’s Michel ». Le Mulot aussi. Donc euh… il nous a aidés à enregistrer euh… au Conservatoire National Supérieur de Paris, ss… Pawisse ! Donc heu… « Merci Julien ». Donc, un album pour toi, hein. C’est… « Salut Julien ». Sss… quai des pigeons, quai des pigeons, bien sûr, hein. Ensuite… ha ? Bon… j’en parle après parce que là, c’est la fin du morceau. Donc j’vous laisse. Après c’est « Blue Kab’ »… **FI** Hh… ha ha !
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**Maître à Sully** Hé, m’sieur Perruche ! Je suis M. Maître à Sully. Vous m’avez donné votre numéro d’portable. C’est au sujet de chapeaux, pour la société de Cerdon. Je voudrais savoir si vous êtes bien preneur des 50 chapeaux qu’vous m’avez demandés. Il faudrait m’le confirmer, parce que j’ai des problèmes avec l’importateur. Faut que j’prenne des séries entières, alors il faut que j’sache bien si vous êtes preneur, et si j’vous prie d’me verser un acompte, s’il vous plaît, sur la société ou chèque bancaire, ou venir me voir. Mais, venir me voir, j’suis pas toujours là. Re-téléphonez moi s’il vous plaît au 02… Maître à Sully. Bonsoir. **FI** Ouais, j’ai r’çu un mail, là. Hein ? Vous m’appelez « gros ». Vous savez quoi ? Si vous m’rappelez « gros », j’vous démandibule. Tsélmec. J’les démandibule les mecs qui m’appellent « gros ». T’sais c’que ça veut dire « démandibuler » ? Regarde dans l’dictionnaire, gros. Ça veut dire, hein ! Démandibuler un mec ? Ben regarde, gros. Attention ! T’sais pas à qui tu parles. J’crois qu’t’as oublié. T’as oublié les loustics ! Hein ! J’vais t’démandibuler, tsélmec, ça fait dix fois qu’y dit « démandibuler ». T’sais comment ça s’écrit « démandibuler », hein ? D - É - mandibuler. Et oui. C’est comme ça, gros. Maître Capelovitchi. Et oui, c’est comme ça. ’fin c’est comme ça, ça fait au moins dix fois qu’je dis. Bon allez. Allez. À plus. Dans l’bus. À plus dans l’bus. Ciao. **Monsieur l’âne** Oui, M. Bruche ? Bonjour. Je suis euh… Monsieur l’âne Claude. Je suis le président du comité des fêtes de Sully-Préréré. Je suis le frère de l’orang. Euh… je vous appelle, c’est… euh… on a besoin d’une fanfare pour le Comice de… 23 août 2020. Alors, ç’aurait été possible de… d’avoir un devis, s’il vous plaît, et pis de… savoir euh… comment on peut… procéder. Vous pouvez m’rappeler au même numéro, c’est à dire le 02… Vous pouvez m’appeler à n’importe quelle heure, hein, même pendant les heures de repas, c’est pas un souci. OK ? Merci ! Au revoir ! **NB** Alors… **FI** Hé, qu’est-ce tu m’veux, là ? Hh… ha ha ha ha ! Tsélmec ! **NB** Kesse ki veut, celui-là ?… **FI** Ouais… Tu sais qu’on va inverser les rôles ? Faut pas inverser les rôles. T’sais qu’y m’a fait rire, ton truc. Ha ho ho ho !… **NB** T’inverses les rôles, là ! **FI** Ah ouais, ha ha ha ha ha !… **NB** Ha ha ha !… **FI** Ha ha ha ha !… **NB** Nan nan, ça la fout mal, là ! **FI** Ha ha ha !… **NB** Ça la fout mal… **FI** Ha ha ha ha ha ha !… **NB** Ha ha ha ha ! **FI** Ha ha ha ha ! Haa… ça la fout m… **NB** Ils sont fous les mecs… Ils sont fous les mecs qui disent ça. C’est des fous. **FI** Ha ha ha ha ha ha ha !… Ah, « ça la fout mal », ça m’a toujours fait rire, c’terme. **NB** Hhh… ha ha ha ha ! **FI** Ha ha ha ha ! Salafoumal ! T’sais, c’est… **NB** … carrément, c’est… c’est même pas… c’est, nan, c’est… c’est… y’a pas d’demi-mesure, quoi. Ça la fout mal, quoi, c’est… **FI** Ha ha ha ha ha !… Pis t’sais, tu sais même pas, quoi. Ça la fout mal, quoi, qui, en fait ? T’vois, ça la fout mal. **NB** Ha ha ! Salafoumal… **FI** Ho ho ho ! Il parle de quoi ? Tsélmec, tu parles de quoi exactement ? Hhh… ha ha ha ha ! Hhh… Et, t’sais les mecs, y sont bourrés d’termes comme ça, mais… on sait pas, quoi. On sait pas d’quoi y parlent. Ça la fout mal. **NB** Ha ha ha ! **FI** Ha ha ha ha ha ha ha ha !… **NB** Ça la fout mal ! **FI** Ha ha ha ha ha !… Ah ouais, j’ai écouté l’message, j’l’ai écouté au moins trois fois, ça m’a fait rigoler, ouais. J’me suis dit : « Putain, ça, y va falloir que j’l’utilise. ». Va falloir que j’l’utilise. Bon. Ça va sinon ? **NB** Ouais ouais, ça va ouais… **FI** Qu’est-ce que t’es en train d’faire ? **NB** J’répare un vélo, là. J’répare un vélo, là. **FI** Hhhh… ha ha ha ha ha ! Ah le mec, toi… Ouais. Tu répares un vélo ? **NB** En fait, tsélmec, y s’est recyclé, tsé il a… il a un magasin d’vélos. **FI** Ha ha ha ha !… **NB** T’sais l’magasin « Passion 2 Roues ». **FI** Ha ha ha ! « Passion 2 Roues » ! Ha ha ha !… Ouais ? **NB** J’ai une échope, là, dans ma rue, là… « Passion de Roux », là. Tsélmec, y… y répare des vélos, t’sais… Hhh… ha ha !… **FI** Ou « Cyclo Man » ! « Cyclo Man ». Tsélmec. T’sais qui… qui sort un nom, là, ouais. **NB** « Cyclo Man » ! **FI** « Cyclo Man » ! Hhh… hé hé ! T’sais, c’est… y’en a, y… t’sais, y t’sortent des… Ché pas si t’as déjà fait gaffe… t’sais, les noms des enseignes, y’a des fois, c’est n’importe quoi, quoi. C’est… « Cyclo Man », tu vois… **NB** Ouais, ça c’est les coiffeurs… **FI** « Coupe Tif’ », pour les… Ah, les coiffeurs, ouais… C’est c’que j’allais t’dire…
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**FI** « Coupe Tif’ » ! Tu vois ? **NB** Ha ha ! **FI** « Coiff’ 2000 » euh… tu vois, ouais euh… tu vois. Hé hé ha ha !… « Hair Brush’ » ! Hhhh… ha ha ha ha !… **NB** Ha ha ha ! « Hair Brush’ » ! Ha ha ha ha !… « Herr Bruche » ! **FI** Ouais ! « Herr Bruche » ! Herr B… B… « Herr Bruche », c’est pas mal, ça. Ha ha ha ! Ah, ça va être le titre d’un morceau, ça : « Herr Bruch’ ». Bon… écoute… j’t’appelais juste pour faire un essai, là. J’vais voir euh… un truc. Euh… j’te rappelle dans une seconde. Garde ton téléphone. OK ? **NB** OK. **FI** Allez. J’te rappelle tout de suite. **NB** Allez, à tout d’suite. Ha ! **FI** Oui. **NB** Voilà, donc… j’reprends les… commentaires de tout à l’heure. Donc euh… j’en étais resté à… ts, sss… euh… « Merci Julien — Deep tonic », l’album. Donc maintenant, ensuite après, y’a l’a… y’a un album qui s’appelle « My baby loves you », donc sorti en été 2002, avec des… avec des chanteuuuses !… Ss… donc ensuite et euh… le dernier album de la première période de NBFI, ça sera… « Tsélmec ». L’album « Tsélmec », donc du… bien après, donc il sort le mardi 1er février 2005 (ERRATUM : jeudi 24 février 2005), a… début 2005, quoi, ss… avec une compilation de titres, avec DJ Gégène, Caporal-chef Jolivet, Jean-Mich, Le Mulot et bien d’autres. À écouter avec une b… St Bernardus 12°. Ss… donc euh… pas mal de conneries, hein. On… commence à voir le… l’esprit de… du « Comme bac » qui arrive ! Car ensuite, c’est « Le comme bac ». Ouais, j’vous ai pas dit, donc là on… on écoute en c’moment, donc c’est des… des démos qui sont encore plus vieilles. C’est des démos de… de rue sur les Roches, 32 rue sur les Roches. Ss… euh… compos euh… donc euh… qui datent… du lycée, environ, quoi, à peu près, donc, on va dire… la période… sss… période des « Z’Ohms », quoi. 92-96, quoi. Ouais. Par là. Sss… donc euh… deuxième période de NBFI, donc c’est le… « Le comme bac ». Donc là, y’a une grande période où y s’passe rien… entre 2005 et 2012. Et là, donc euh… juin 2012, un album torché en 2 semaines, hein euh… avec le pr… Ben, le principe, c’est que… les mecs habitent loin maintenant, donc y s’envoient des morceaux, maintenant, par Internet. Et pis ben… y… y surchargent chaque version de… de leur euh… de leur euh… ts, contribution. Donc du coup, euh… ça fait que… les trucs, y sont… en '.mp3' compressés, mais y s’en foutent, y… y enregistrent par dessus, donc le truc est t… automatiquement mixé. Donc, tu peux plus r’toucher, et tu remixes par dessus, quoi. Donc ça donne un album assez improbable qui s’appelle… « Le comme bac ». Donc euh… qui s’ra suivi ensuite par euh… « Le retour du comme bac » en 2013. Ts, toujours le même principe. Suivi par « Le fils du retour de ta mère en slip », 2014. Suivi ensuite par l’album « Fistule », du nom de DJ Fistule, hein, alias Faïcel Iboudghacen, qui sortira fin 2016. Et donc là, l’album que vous avez entre les mains, c’est l’dernier album, c’est euh… le tout dernier, sss… qui s’appelle donc euh… « Bienvenue à Falmignoul », euh… la rétrospective de NBFI / Le Mulot. Ss… donc là, on vous a fait un p’tit aperçu d’tout c’qu’y a eu pour… pendant cette… sss… cette magnifique… vie de… NBFI. Voilà, sss… euh… j’espère que vous avez aimé. Merci de… ss… de… d’être… des fans de notre musique. On… on vous remercie du fond du cœur. Sss… euh… bravo M. Iboudghacen. Bravo t… pour toute cette… pour toute cette… carrière… géniale. Et j’vous laisse avec ça. **Radio Bleue** 10h-12h30 (x2) France Bleue Orléans (x2) En fait, en fête Marc Yvan… **Marc** Et à midi moins vingt-cinq, au 02… on parle musique et concert avec euh… Nicolas. Bonjour Nicolas ! **NB** Bonjour Marc ! **M** Comment ça va c’matin ? **NB** Et ben, très bien, très bien, j’vous r’mercie. **M** Alors… on peut vous présenter comme… chef d’orchestre, du coup, Nicolas ? **NB** Chef d’orchestre, c’est comme ça qu’on dit, oui. Ouais. **M** Hein, c’est ça, hein ? Puisque vous êtes… ben, représentant c’matin de l’harmonie de Saulces-Monclin, et vous proposez le concert de la nouvelle année, et ça s’passe euh… aujourd’hui, non c’est demain ! Ça s’passe demain à la salle des fêtes de Chambon. **NB** Heu… c’est ça ! C’est ça ouais, c’est demain dimanche… 6 janvier à 15h30 à la salle polyvalente de Chambon. **M** Et c’est gratuit, hein ? Tout l’monde peut… **NB** Et c’est entrée libre, oui. **M** Voilà. Tout l’monde peut y aller. Alors, attention euh… vous êtes 30, hein, je crois, hein euh… sur euh… ce concert ? **NB** C’est ça ! On est une trentaine, ouais. Trentaine, ouais. **M** Pour l’harmonie, trente musiciens. Alors, ça va être très très varié, là, pour le coup, c’que vous allez proposer euh… demain euh… Nicolas, puisque y’a euh… quasiment tous les styles de musique, hein euh… les plus… célèbres qu’on peut retrouver, avec de la variété, des musiques de film, des musiques modernes et de la musique classique aussi… **NB** C’est ça, c’est ça. On fait euh… pas mal de musiques de film, comme… Ennio Morricone, euh… « Unchained melody », la… la… la musique du film « Ghost », « La chèvre » aussi. On fait aussi d’la musique classique… comme l’Adagio d’Albinoni. On fait aussi d’la musique de cirque, euh… comme « Les animaux du monde », « Les temps modernes ». Et… aussi, donc, d’la musique plus moderne, comme… ben… des… d’la variété française… « Champs Élysées », euh… « Le lion est mort ce soir ». Donc euh… un p’tit peu d’tout, en fait ! **M** Alors, c’est super ! La capacité d’la salle des fêtes, hein euh… c’est à peu près 150, 200 personnes. On vous souhaite d’ailleurs qu’elle soit pleine… demain ! **NB** Ben oui, c’est ça, c’est ça ! Espérons ! **M** Et alors… ça dure environ deux heures pour euh… ce concert qui est en deux parties… **NB** Oui, c’est ça, on fait deux parties. Euh… ff… on va dire environ trois quarts d’heure chaque partie avec une entr’acte. Euh… une entr’acte… on pourra d’ailleurs… y’aura une vente de… de gâteaux et… et une buvette. Et donc ça v… ouais, faut compter, ouais euh… deux… deux… deux heures, quoi. On va dire ça. **M** Bon… Et puis on salue, hein, la commune de Chambon qui vous… prête la salle des fêtes, c’est vraiment… adorable. Et puis si on a envie de… ss… de boire un verre et de manger quelques gâteaux, y’aura aussi euh… une buvette. On l’rappelle, donc c’est demain à la salle des fêtes de Chambon, c’est gratuit et c’est à 16h30 pour ce concert de la nouvelle année, Nicolas… **NB** 15h30 ! 15h30. **M** J’ai dit 16h30 ? **NB** Nan. Ouais, ouais… C’est 15h30. Hé hé… **M** Et ben, parce que c’est 15h30, vous voyez euh… j’avais envie que, hé hé hé… y’ait plus de place pour y aller. **NB** Hé hé hé hé ! **M** Ha ha ha ha ha ! Hhh… Nicolas, merci d’avoir été avec nous ! **NB** Et ben, merci à vous Marc ! Et bonne journée ! **M** Bon weekend ! Et puis d’avance, bon concert, surtout. Au revoir Nicolas. Faites comme lui, appelez nous si vous organisez quoi que ce soit dans le Loir-et-Cher, vous l’savez, c’est France Bleue en fête, encore pendant une petite heure : 02… Ah ! Dans un instant, original ! On va parler d’un spectacle d’hypnose qui sera proposé la semaine prochaine. Va falloir écouter ça… attentivement, et pour le moment, on remonte le temps, on revient dans les années euh… 70-80 avec euh… ABBA sur France Bleue Orléans ! Hh ha ha ! On connait tous les paroles par cœur. J’crois qu’on va l’fredonner ensemble : « The winner takes it all »…
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